Publié dans Société

Lalatiana Rakotondrazafy - « Je ne suis que le capitaine, j’ai besoin de l’effort de tous pour avancer »

Publié le vendredi, 25 janvier 2019

Un Gouvernement misant sur la rapidité et l’efficacité. La cérémonie de passation de service entre la nouvelle ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo et l’ancienne ministre de la Culture, de la Promotion de l’artisanat et de la Sauvegarde du patrimoine sortante, Johasy Eléonore, a été effectuée hier à la Bibliothèque municipale d’Anosy, également le siège du ministère de la Culture. Une transmission de pouvoir qui s’est déroulée dans le calme et sur une note positive puisque les deux ministres, avant tout des femmes malagasy, se sont fait preuve de respect et de fraternité notamment pendant leur discours respectif. 

Après la signature et l’échange des documents de passation, la ministre sortante a pris la parole et a souligné que c’était un vrai honneur pour elle d’avoir servi le pays en occupant pendant quelques mois seulement la place du ministre de la Culture. « J’étais satisfaite du travail que moi et toute mon équipe avions fait pendant ces quelques mois. Je n’aurais pas réussi à exercer ma fonction et à mener à bien les projets sans l’aide de mes collaborateurs. Actuellement, nous arrivons à un autre stade. Nous avons élu notre nouveau Président et avec cette nouvelle aventure, je pense que nous pouvons arriver encore plus loin et réussirons à promouvoir cette domaine que nous aimons tous : la Culture. Je tiens également à féliciter la nouvelle ministre pour sa nomination. Un devoir difficile l’attend, mais je pense qu’elle est déjà prête à relever le défi », confie la ministre sortante Johasy Eléonore durant son discours.

 

Développement

De son côté, la ministre Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo a annoncé son dévouement dans l’accomplissement de ses tâches, bien sûr aux côtés des professionnels dans le domaine. « La culture est pour moi une passion. Comme tout le monde, je pense qu’elle joue des rôles importants dans le développement d’un pays. Je pense qu’une Nation qui n’a pas sa propre culture et qui ne fait pas tout pour la promouvoir sera le plus pauvre pays du monde. Mon objectif, ainsi que tous ceux qui travaillent dans ce ministère, est de faire en sorte que la culture unisse tous les Malagasy. Parmi les grands projets qui débuteront très prochainement figure la mise en place d’une Académie nationale des arts et de la culture », confie la ministre de la Communication et la Culture. Elle a d’ailleurs ajouté que ce ne sont pas les talents malagasy qui manquent… Il manque juste leur accompagnement. « Nous allons construire ce centre pour les talents malagasy dont l’Etat lui-même assurera d’octroyer des bourses pour eux, et ce dans différentes disciplines. La danse, le théâtre, la musique, les arts plastiques, le cinéma et bien d’autres domaines seront à promouvoir », continue-t-elle. Par ailleurs, elle a voulu encourager toute son équipe pour le début des travaux et d’avoir des bons résultats d’ici peu. « Une coopération sincère, c’est ce je demande à tous. Je ne suis que le capitaine d’équipe. Mais ensemble, nous effectuerons avec succès nos devoirs  ». 

Tahiana Andrianiaina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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